D’après la Légende , le fondateur du Tai Ji Quan, Zhang Sanfeng, moine taoïste et alchimiste vivait dans les montagnes du Wudang. Il développa les fondements de la philosophie taoïste ainsi que les transformations du yin etdu yang, les 13 postures de base du Tai Ji Quan ( synthèse des 5 pas et des 8 mouvements). La forme originelle de Tai Ji des monts du Wudang se compose de 64 mouvements correspondants aux 64 hexagrammes du Yi Jing. Le style du Wudang permet ressentir la quintessence, l’harmonie du corps et de l’esprit. Détente, douceur, et fluidité en permanence sont les grands principes de cette pratique millénaire. Les premiers philosophes taoïstes comme Lao Zi (vers 500 av. J.-C.) pratiquaient une série d’activités physiques très proches du tai-chi-chuan, sous la dénomination wu-wei-wu, « agir-sans-agir ». Le chapitre 69 du Tao-te-king mentionne : « On dit justement qu’il marche sans voyager, qu’il résiste sans (se servir de) bras, qu’il projette un adversaire absent, qu’il tient sans soldats. » C’est ce mélange de philosophie et de techniques physiques qui rendent ces premiers textes taoïstes si étranges aux Occidentaux. Il existe plusieurs hypothèses sur l’origine du tai-chi-chuan en tant que tel. Le tai-chi-chuan en tant qu’art martial interne insiste sur le développement d’une force souple et dynamique appelée jing (劲), par opposition à la force physique pure li (力). Une des règles du tai-chi-chuan est le relâchement song (鬆), ou plus précisément fangsong (放鬆), avec l’idée du relâchement naturel des cheveux. Ce relâchement garantit la fluidité des mouvements et leurs coordinations. Un mouvement du poing prend naissance à la taille, se prolonge par l’épaule, puis par le bras. Les muscles sont utilisés d’une façon coordonnée et la force pénétrante provient d’une contraction rapide lors de l’impact.                             Le tai-chi porte une attention particulière à l’enracinement. L’énergie doit aussi s’élancer des « racines » que constituent les pieds, puisque ce sont généralement eux qui, dans la majorité des cas, vont amorcer le coup que transmettra la main, ou tout autre partie frappante. On dit parfois, « le pied donne le coup, la hanche dirige et la main transmet ». L’énergie provient des pieds, puis elle est dirigée par la taille avant d’être émise par les mains. Le tai-chi-chuan est un qi gong. Il implique un travail sur l’énergie interne et non sur la force musculaire. C’est pourquoi l’entraînement du tai-chi-chuan est tout d’abord exécuté lentement pour sentir les flux du souffle vital qi, en vue d’exercices d’alchimie interne plus approfondis. Le centre de gravité et la respiration doivent être abaissés au niveau de l’abdomen, au dantian inférieur. Le pratiquant pourra commencer à accélérer les gestes, et pratiquera les fajing – libération de l’énergie – d’abord d’une manière modérée afin de préserver ses articulations, puis d’une façon de plus en plus explosive. Les exercices de poussées de mains permettent d’appliquer les principes du tai-chi avec un partenaire et ceci de manière progressive : rester relaxé (song) sur une poussée, par exemple pour démarrer. Les applications peuvent être exécutées de différentes manières : des coups frappés aussi bien avec les pieds ou les genoux que les mains ou les coudes. Même si l’usage des pieds s’avère difficile à mettre en pratique pour le corps à corps. les chin-na (擒拿) qui sont en fait des clefs que l’on retrouve en aïkido ou en ju-jitsu. des pressions sur les cavités pour provoquer des blocages respiratoires ou sanguins. des pressions sur les points d’acupuncture qui peuvent gêner la course de l’énergie vitale et entraîner des troubles à l’organisme (état mental, destruction des organes internes, K.O., voire la mort). Il s’agit du plus haut degré de maîtrise. Le tai-chi-chuan se pratique généralement à mains nues, mais il existe des formes de tai-chi avec éventail, poignard, épée, bâton, sabre, que le pratiquant pourra apprendre après quelques années d’expérience. Une fois la relaxation song installée, le pratiquant va développer le pengjing ou force interne consistant à relier chaque partie du corps en restant relaxé. Une partie bouge, tout le corps bouge ; une partie s’arrête, tout le corps s’arrête. Le pengjing est la force caractéristique du tai-chi ; on peut lui trouver une analogie avec une boule élastique. Frappez la boule et votre coup sera retourné contre vous. Plus simplement, le tai-chi contrôle les mouvements en exerçant des forces tangentielles ou de rotation. Lors des frappes, l’énergie est tout d’abord concentrée dans le dantian (下丹田), qui est un des points d’énergie (plus connus sous le nom de « chakras »), situé deux pouces en dessous du nombril (équivalent au second chakra) et un en profondeur, puis est libérée, accompagnée d’une onde de choc propagée par l’ondulation des articulations du pratiquant, tel un fouet. On appelle cela faire jaillir la force ou fajing (发劲). Le tai-chi porte une attention particulière à l’enracinement. L’énergie doit aussi s’élancer des « racines » que constituent les pieds, puisque ce sont généralement eux qui, dans la majorité des cas, vont amorcer le coup que transmettra la main, ou tout autre partie frappante. On dit parfois, « le pied donne le coup, la hanche dirige et la main transmet ». L’énergie provient des pieds, puis elle est dirigée par la taille avant d’être émise par les mains. Le tai-chi-chuan est un qigong. Il implique un travail sur l’énergie interne et non sur la force musculaire. C’est pourquoi l’entraînement du tai-chi-chuan est tout d’abord exécuté lentement pour sentir les flux du souffle vitale qi, en vue d’exercices d’alchimie interne plus approfondis. Le centre de gravité et la respiration doivent être abaissés au niveau de l’abdomen, au dantian inférieur. Le pratiquant pourra commencer à accélérer les gestes, et pratiquera les fajing – libération de l’énergie – d’abord d’une manière modérée afin de préserver ses articulations, puis d’une façon de plus en plus explosive. Les exercices de poussées de mains permettent d’appliquer les principes du tai-chi avec un partenaire et ceci de manière progressive : rester relaxé (song) sur une poussée, par exemple pour démarrer. Les applications peuvent être exécutées de différentes manières : – des coups frappés aussi bien avec les pieds ou les genoux que les mains ou les coudes (même si l’usage des pieds s’avère difficile à mettre en pratique pour le corps à corps). – les chin-na (擒拿) qui sont en fait des clefs que l’on retrouve en aïkido ou en ju-jitsu. – des pressions sur les cavités pour provoquer des blocages respiratoires ou sanguins. – des pressions sur les points d’acupuncture qui peuvent gêner la course de l’énergie vitale et entraîner des troubles à l’organisme (état mental, destruction des organes internes, K.O., voire la mort). Il s’agit du plus haut degré de maîtrise. Le tai-chi-chuan se pratique généralement à mains nues, mais il existe des formes de tai-chi avec éventail, poignard, épée, bâton, sabre, que le pratiquant pourra apprendre après quelques années d’expérience.